Event Important: La menace.

Kanto, Johto, Hoenn, Sinnoh, Unys. 5 îles. 5 endroits merveilleux. 5 cibles. C'était les mots d'ordre. "Déployez-vous partout, nous sommes prêts", avait dit le Patron. Des hélicoptères se posèrent dans un bruit assourdissant. Des bateaux arrivaient en masse et accostaient partout. un homme, puis dix, puis des centaines, descendirent de leurs engins. Tous la même démarche, tous le même sourire aux lèvres. Sadique, effrayant. Ils tenaient des mallettes, qui sait ce qu'elle contenaient. Ils étaient fin prêt et allaient pouvoir commencer. Le monde connu ne serait plus jamais le même...

- "Je n'aime pas ça, je n'aime vraiment pas ça"
Bardas, policier renommé de la région de Sinnoh, une torche à la main, avait été appelé d'urgence avec son équipe pour aller voir ce qui se tramait. En effet, des hélicoptères avaient débarqués en pleine nuit et avaient réveillé la moitié de l'île avec leur bruit horrible. Désormais posés, le silence étaient retombé. Bardas et son équipe avaient attendu, cachez, pour voir ce qui allait se passer. Pendant quelques minutes, il n'y eu rien. Puis, d'un même mouvement qui fait sursauter Bardas, les portes s'ouvrirent et l'escalier se déploya. Des hommes sortirent, en même temps. Il étaient peut-être une trentaine. Bardas regarda les autres policiers. Eux aussi avaient peur, mais il attendaient les ordres. Deux mots sortirent de la bouche du chef, dans un murmure qui leur glaça tous le sang:
- On fonce.
Ils n'étaient que dix. Bardas courut vers un des hommes et lui demanda ce qu'il faisait là. Ce dernier se contenta de répondre
"- Dégage de là, gros lard"
Bardas cria, et, de rage, sortit Arcanin de sa Pokéball. Le Pokémon était magnifique et puissant. L'inconnu plissa le nez. Il haussa les épaules et sortit à son tour sa Pokéball. Bardas n'avait jamais vu aucun Pokémon comme celui qui apparut ce soir là. Enorme, avec des ailes disproportionnées par rapport à sa taille.
- Qu'est-ce que...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que le monstre se jetait sur lui avec une telle violence que Bardas en eu le souffle coupé. Le policier lâcha sa lampe torche et cria. Son cri se coupa quand il sombra dans les ténèbres.
L'individu haussa les épaules, fit rentrer son Pokémon dans sa Pokéball et siffla. Trois hommes prirent le corps inanimé du chef, un brisa la Pokéball de l'Arcanin et quatre autres enchaînèrent le Pokémon feu. Ils envoyèrent en plus un gaz qui fit que le Arcanin ne put plus attaquer.
Les autres policiers furent eux aussi très vite battus. Leur corps s'entassèrent dans les hélicoptères, qui redémarrèrent peu après.
Les étrangers reprirent alors leur marche monotone, le sourire aux lèvres.

Désormais, ils sont là. Ils sont arrivés en masse. Ils se font appeler "Team Noire" et promettent de prendre possession des cinq régions. Ils ne sont pas des voleurs amateurs. Ce sont des grands professionnels. Leur Pokémon sont puissants, parfois même disproportionnés et inconnus. Ils sont là pour essayer de contrôler le monde, et n'y vont pas de main morte. Ils ne vous laisseront aucun répis si vous croisez leur chemin.
Les autorités ont réussi à en attraper quelques uns, mais ils refusent de parler. Ils restent muets, quelque soit la menace...

A partir de maintenant, vous pouvez tomber n'importe quand sur un membre de la team! Vous ne pourrez pas fuir le combat!

Rappelez vous: Vous êtes le seul espoir des cinq régions. Il faut les battre, essayer de tirer un maximum d'informations de leur part, et d'essayer de trouver celui qui les dirigent. Une fois celui-ci détruit, le monde sera sauvé...

A vous de jouer...

Irvan Torkak entra dans le bâtiment E. Cela faisait longtemps qu'il n'y était pas allé. A vrai dire, il n'y avait jamais mit les pieds. Et ça faisait pourtant trente ans qu'ils était dans le service. Tortak était un homme de cinquante ans imposant et musclé. Il avait une allure qui imposait le respect. Jamais aucun prisonnier ne lui avait tenu tête plus de dix minutes. Jamais. Il arrivait à faire avouer les pires criminels et brigands. Enfin, ceux du bloc D. Le E n'avait pas été utilisé depuis, au moins, une centaine d'années. Il était toujours en état, car on en prenait soin, mais les seuls résidents étaient les souris et les rats. Jamais plus aucun criminel classé E n'avait vécu depuis cent ans. Et Arceus sait que, ici, on ne rigolait pas. On était à Kater, une île un peu retirée et isolée, à quelques kilomètres au nord d'Unys. On y enfermait ceux qui devait faire de la prison pendant plus de cinq ans.
Irvan tapa le code, et les trois portes massives en fer trempé s'ouvrirent dans un bruit sourd. Le policier entra, et, retapant une fois de plus le code, referma les portes. Il s'avança dans le long couloir, où il entendit claquer ses chaussures. Il tapa encore un code et entra finalement au coeur du bloc. De part et d'autres de ce géant couloir, des cellules. Au centre, un bureau. Un collège, du nom d'Emile Husteau, buvait un café en lisant le journal. Il salua son chef de la tête quand il le vit entrer. Torkak demanda:

- Alors?

Son collègue soupira en haussant les épaules. Inquiet, Torkak s'approcha de lui. Quand il fut arrivé au bureau, il put enfin voir la cellule ou était enfermé le seul résident du bloc E pour le moment: un membre de la Team Noire. Comprenant que Emile n'avait pas réussi à le faire parler, Irvan s'approcha des barreaux et demanda:

- Alors petit, on refuse de répondre aux questions?

Le "petit" se releva du sol sur lequel il s'était assis, et lança un regard froid sur Torkak. Il regardait l'homme dans les yeux. Le chef fronça les sourcils et gronda:

- Tu vas arrêter de me regarder comme ça, OK? Et tu vas me dire: c'est quoi ton association, là? Vous prévoyez quoi?

Normalement, c'est à ce stade que les prisonniers commencent à avoir peur de cet homme. Mais là, ce ne fut pas le cas. Le prisonnier continuait à le regarder avec ce regard si sombre, si noir et malfaisant, qu'il avait l'air dépourvu d'émotion.
Derrière, Husteau soupira:

- Il ne diras rien. C'est limite si ce type est muet. On n'en tirera rien.

- Oh, répondit Torkak, il répondra, tu verras.

- Aucune menace ne me fera parler, dit l'étranger d'une voix glaciale.

Les deux hommes sursautèrent. Cette voix été dépourvue de sentiments. Torkak se demanda si cet homme avait seulement une âme. Il sentit qu'il allait avoir du mal, beaucoup de mal à le faire parler...

Torkak retourna vers le bureau de son collègue. Il prit une tasse et la mit sur l'emplacement prévu à cet effet. Il fit démarrer la machine à café. Le silence était retombé. Husteau était aussi étonné que son chef qu'un prisonnier, tout type soit-il, puisse résister au grand et fort Torkak. L'homme était retourné s'asseoir sur le sol, et les deux policiers ne comprenaient pas pourquoi il ne s'allongeait pas sur son lit, qui disposait pourtant d'un matelas, un oreiller et une couverture.
Irvan attrapa le dossier du prisonnier et le lut tout en sirotant sa tasse de café. Puisque l'homme n'avait pas voulu dire son nom et qu'on avait trouvé aucun papier d'identité sur lui, il était nommé par le numéro E001. On n'avait aucune information sur lui. Quelques lignes, qui présentait son arrestation, figuraient seules sur la feuille:
"Le prisonnier numéro E001, arrêté le 12 octobre 2012 par le lieutenant Emile Husteau. Aucun papier d'identité n'as été retrouvé. E001 est classé criminel de type E pour appartenance à une association au nom étrange et au but inconnu, capture de Pokémon, prise d'otages et détente de Pokémon non recensés à ce jour."
Le chef finit son café en une gorgée car il venait d'avoir une idée. Il se leva du bureau, faisant signe à son collègue qu'il avait peut être trouvé la solution. Ce dernier replia son journal et se leva à son tour, voulant voir l'action de prêt.
Dans sa cellule, le prisonnier avait vu les deux hommes se rapprocher, et s'était relevé en soupirant, comme si les deux hommes le dérangeait dans une activité et lui faisait perdre son temps.
Le chef regarda encore l'homme droit dans les yeux, et ce dernier le toisa comme il l'avait fait précédemment. Irvan soupira lui aussi, mais plutôt d'un soupir d'exaspération, avant de lancer:

- Tu sais, on a un de tes Pokémon bizarres. Si tu veux pas qu'on lui fasse de mal, t'as intérêt à coopérer. Tu sais, j'ai qu'un coup de fil à passer un mes collègues du labo.

E001 haussa les épaules et sur sa bouche se forma un sourire narquois. Un frisson de peur parcourut le dos de Husteau, tandit que Torkak restait impassible. L'homme répondit, toujours avec cette voix glaciale:

- Vous n'oserez pas, vous en avez bien trop besoin. De toute façon, j'ai reçu des ordres.

Irvan sourit. Sans le savoir, le membre de la Team Noire venait de révéler qu'il y avait un chef, qui semblait faire subir les pires pressions à ses sbires, pour que ces derniers refusent de parler quelque soit la circonstance:

- Qui est ton patron?

L'homme dans sa cellule sursauta légèrement. Il venait de comprendre qu'il avait laissé échapper une information. Tant pis, du moment qu'il ne disait pas le reste...
Il resta donc muet. Mais Irvan Torkak n'est pas du genre à avoir de la patience, et il se mit à crier:

- MAIS TU VAS ME DIRE, OUI ?!

- Non.


[A SUIVRE.... (suspense, hein?)]